Prix d’une nouvelle toiture vs. remplacement

Mis à jour le 9 juin, 2024

Au niveau national, un propriétaire moyen dépense environ 9 000 € pour faire installer une nouvelle toiture.

Il est cependant important de noter que ce prix peut varier fortement en fonction d’un certain nombre de facteurs :

  • La taille de la toiture

  • L’inclinaison (les toitures à forte pente demandent beaucoup plus de temps et de matériel qu’un toit plat)

  • Le type d’installation (comment la toiture est fixée sur la charpente)

  • Les matériaux utilisés

  • Le nombre de couches (il peut s’avérer nécessaire de retirer les anciennes couches, ce qui demandera plus de temps)

  • La région où vous habitez (les prix des matériaux et les conditions des couvreurs peuvent varier d’une région à l’autre)

  • Les caractéristiques fondamentales de votre toiture

  • Si votre toiture comporte de nombreuses ouvertures (velux, verrière, etc.), une des décorations, ces aspects devront être pris en compte pendant les travaux.

Si le montant de 13.000 € peut paraître élevé pour une toiture, il faut néanmoins garder à l’esprit que votre couvreur n’avance pas ce tarif sans avoir de bonnes raisons. Une prestation de cette nature nécessite beaucoup de temps, et un équipement spécifique. Cet article vise à vous accompagner de manière approfondie dans votre démarche, afin de vous donner une vision plus réaliste des frais d’installation d’une toiture par un professionnel, ainsi que vous faire découvrir tout ce que cette installation implique. Commencez toujours par demander un devis auprès de trois ou quatre couvreurs, l’objectif étant d’avoir une plage de 1 500 à 2 500 € entre le devis le plus abordable et le devis le plus important. Et surtout, ne faites jamais confiance à un artisan qui vous propose des tarifs très en-dessous du marché !

Les tarifs et services d’un artisan peuvent varier de manière importante en fonction du marché et de l’artisan lui-même. Sur cette page :

  1. Installation d’une nouvelle toiture vs. Réparations
  2. Vue d’ensemble des coûts d’une nouvelle toiture
  3. Type de bardeaux & coûts
  4. Gouttière & solins, coûts de remplacement
  5. Fascia & soffites
  6. Calculer la taille de toiture
  7. Mesure de la hauteur & et des dimensions du toit
  8. Retirer l’ancienne couverture
  • 8 choses à se rappeler au moment de retirer une ancienne couverture
  • Astuces pour déposer une couverture

Installation d’une nouvelle toiture vs. Réparations

Une fuite dans votre toit n’implique pas que vous deviez contacter un couvreur professionnel en urgence. Vous devez bien garder en tête que la décision d’installer une nouvelle toiture (9 000 € en moyenne) demande plus de réflexion que d’effectuer de simples réparations (200 € pour quelques tuiles à remplacer par exemple). Il existe cependant plusieurs situations dans lesquelles il vaut mieux opter pour le remplacement pur et simple :

  • Votre toiture est en fin de vie. La majorité des toits ont une durée de vie de 20 à 25 ans. Vous devriez faire contrôler votre toit si vous pensez qu’il est en fin de service vie. Des facteurs comme l’entretien, les matériaux, la ventilation et toutes les réparations ou remplacements ayant eu lieu par le passé peuvent affecter l’espérance de vie de votre toit.
  • Votre toiture présente des fuites importantes. Vous pourriez bien avoir besoin de faire remplacer votre toit si vous constatez des fuites multiples et/ou importantes. Les faire réparer ne constituera probablement pas une solution à long terme.
  • Vous voulez donner meilleure allure à votre foyer maison. Vous pouvez valoriser votre bien à hauteur de récupérer près de la moitié de la somme que vous aurez investie dans un nouveau toit s’il s’intègre harmonieusement au style architectural de votre maison.

Voilà quelques-unes des situations qui peuvent vous amener à faire déposer votre ancienne toiture et à en faire un installer une nouvelle. Voici quelques cas dans lesquels il vaut mieux procéder à des réparations plutôt que changer entièrement votre toiture:

  • Bardeaux manquants ou desserrés – Veillez à toujours garder une boîte de bardeaux de rechange pour remplacer les bardeaux manquants ou endommagés. Soulevez doucement les bardeaux du dessus et clouez ou agrafez les bardeaux de remplacement.
  • Gouttes au plafond – Tant qu’il n’y a pas de moisissure et que vos poutres ne fléchissent pas ou ne se fendent pas, pas d’affolement. Les bois devraient sécher d’eux-mêmes, en particulier si le problème vient seulement d’apparaître. Cela dit, si votre plafond fuit depuis un certain temps, il vaut mieux demander à un artisan de venir inspecter le tout et éventuellement de procéder à des réparations.
  • Affaissement de gouttières – Des débris viennent parfois encombrer les gouttières et avec le temps, les supports peuvent se déformer et les gouttières s’affaisser. Certains bricoleurs se contentent de percer des trous dans leurs gouttières pour les vider, mais en réalité, c’est une solution contre productive. Pour régler le problème, il vaut mieux remplacer la section de gouttière qui s’affaisse, ou encore refixer solidement les supports de cette section. La meilleure des solutions pour éviter ce problème reste de garder vos gouttières vides et d’enlever les débris au fur et à mesure.
  • Soffites endommagés – Les frontons de toit, pignons et pentes avec soffites sont particulièrement vulnérables à l’accumulation de glace. Si vous remarquez la présence d’insectes et/ou de nuisibles autours de vos soffites, il vaut mieux faire appel à un professionnel pour vous en débarrasser, même si vous ne voyez pas de nid. La glace au niveau des gouttières doit être retirée dès que cette tâche ne présente plus de danger, de façon à ne pas laisser la glace et la neige fondue s’accumuler, voire déborder sur le toit.
  • Solins – Les solins autour de cheminée, trous d’aération et verrière peuvent subir des dégâts en cas de grands vents, en particulier si le mortier ne résiste pas à la force des éléments. Tout comme les bardeaux, les solins doivent être inspectés systématiquement après des bourrasques ou une tempête. Le « travail » des matériaux (contraction, dilatation) en raison des fluctuations de la température peut également jouer sur la fixation du solin. Si vous vivez dans une région où étés caniculaires et hivers rigoureux sont monnaie courante, inspecter régulièrement vos solins vous permettra de faire des économies.

Coûts d’une nouvelle toiture : résumé

Lorsqu’un couvreur vous présentera un devis pour votre projet (installation ou remplacement), il établira ce devis sur la surface développée exprimée en mètres carré. Ce devis prendra généralement en compte les paramètres listés ci-dessous :

  • Le coût des matériaux
  • La protection des matériaux pendant la durée du chantier
  • Tout élément protecteur (si vous vivez dans une région chaude ou froide)
  • L’enlèvement des déchets
  • La main d’œuvre

Le couvreur peut rencontrer des problèmes au cours du projet. Ces impondérables ne sont pas nécessairement couverts par le devis et peuvent concerner la ventilation, les gouttières, votre cheminée, etc., ce qui aura pour effet d’augmenter vos frais. Votre couvreur sera probablement en mesure de les identifier lorsqu’il viendra inspecter votre toiture et réévaluer la facture en conséquence. Par exemple, vous souhaitez faire couvrir 20 m² de toit : au téléphone, l’artisan peut vous annoncer une fourchette de prix allant de 1000 € à 1500 €. Mais après inspection, la facture pourrait plus que doubler du fait d’un certain nombre de raisons, comme :

  • Votre cheminée et votre verrière qui présentent des fuites ou des problèmes au niveau des solins.
  • Votre toiture qui présente déjà trop de couches de bardeaux et il faudra en retirer une.
  • Votre toit qui est particulièrement raide et qui demandera plus de temps qu’un toit de même surface et de même hauteur.
    • Style Ranch : ce type de toit est particulièrement simple, donc plus facile à installer
    • Style Colonial : ce type de toit présente une certaine pente, mais ne pose pas de difficulté spécifique
    • Style Tudor : ce type de toit présente une forte pente, des pignons et peut s’avérer problématique à la pose. Il s’agit davantage d’une toiture qui implique des travaux haut de gamme.

Un couvreur professionnel ne manquera pas de mentionner des frais généraux au moment de vous annoncer son tarif, alors prévoyez des fonds supplémentaires au cas où.

Types de bardeaux et qualité

Les bardeaux s’avèrent figurer parmi les matériaux les plus plébiscités aux États-Unis pour couvrir les toitures. En Europe, le toit à bardeaux évoque souvent les maisons des villages de montagnes et stations de ski, dont les toitures sont conçues pour supporter les chutes de neiges. Bitume, argile, ardoise, bois et métal sont autant de matières qui peuvent servir à fabriquer des bardeaux. Faire le bon choix ne dépendra que de vos goûts et bien sûr du budget que vous aurez prévu pour l’installation et l’entretien. Vous pouvez également opter pour des bardeaux résistants aux impacts disponibles en plusieurs matières. Si vous décidez d’investir dans ce type de bardeaux, sachez qu’ils :

  • fournissent une protection de surface à votre toit
  • préviennent les fuites
  • contribuent largement à l’isolation
  • réduisent la prise au vent et donc le risque d’arrachement pendant une tempête
  • contribuent à embellir la maison

Voici quelques informations supplémentaires sur les différents types de bardeaux, leurs avantages, inconvénients et coûts :

  • Bardeau bitumé – le type de bardeaux le plus fréquemment utilisé aux États-Unis. Généralement légers et faciles à installer pour le bricoleur lambda, ils représentent une solution très abordable. Ce type de bardeaux présentait un coût de recyclage prohibitif par le passé, mais grâce aux progrès technologiques, ce n’est désormais plus le cas aujourd’hui. Nombre de bricoleurs ont intégré la pose de bardeaux d’asphalte dans leurs compétences.
    • Coût : pour un bricoleur averti, l’installation de ce type de couverture peut avoir des coûts qui varient de 7 € / m² à 30 € / m², et la qualité du bardeau que vous choisirez. L’installation par un professionnel peut se chiffrer entre 1500 € et 6000 €.
  • Bardeau de bois – voilà une option qui ne manque pas de charme, mais qui demande un entretien important. En tant que matériau 100 % naturel, le bois se dégrade plus vite et présente un risque d’incendie à ne pas négliger. Quant aux insectes et moisissures, ils peuvent vite envahir ce type de toiture. Mais d’un autre côté, difficile d’égaler l’allure du bois, et un bricoleur qui s’y connaît en menuiserie pourra souvent remplacer lui-même les bardeaux endommagés.
    • **Coût **: un toit en bardeaux de bois naturel peut coûter entre 40 € / m² et 150 € / m² selon l’essence que vous choisirez. Pour une meilleure protection contre le feu, il est aussi possible d’opter pour des bardeaux en faux bois, fabriqués à partir de plastique ou caoutchouc recyclé, mais ce type de bardeau n’a pas encore véritablement percé en France.
  • Métal – les toits en métal sont probablement ceux qui présentent la plus grande longévité. De plus en plus de gens se rendent compte qu’un toit en métal peut être aussi beau que n’importe quel autre sur le marché, tout en présentant une résistance aux éléments bien supérieure. Cela étant, ce type de toiture n’est pas encore très répandu en France et demande également un investissement conséquent au niveau de l’isolation.
    • Coût : les toits en aluminium coûtent un peu moins de 40 € / m², mais il sera nécessaire de passer par les services d’un professionnel pour la pose et donc ajouter entre 30 € / m² et 50 € / m². Les toits en acier quant à eux coûtent généralement entre 20 € / m² et 40 € / m², pose comprise. Il est également possible de faire poser un toit en cuivre qui offrira une couleur douce avec un bon entretien tandis que la patine qui vient avec le temps ajoutera au charme de votre maison. Comptez environ 25 € le mètre linéaire plus 20 € / m² de service professionnel.
  • Tuiles – les tuiles présentent l’avantage d’être facilement remplaçables en cas de dégâts. Autre particularité appréciable, elles sont personnalisables à l’envi, aussi bien au niveau de la forme que de la couleur.
    • **Coût **: les tuiles bétons proposent une grande longévité et peuvent coûter entre 20 € / m² et 30 € / m². Le marché propose également des tuiles en céramique, dont le prix varie entre 35 € / m² et 65 € / m². La personnalisation pourra cependant augmenter ces prix de manière significative, jusqu’à parfois tripler le montant initial.
  • Ardoise – l’ardoise présente elle-aussi l’avantage d’être durable, et nombre de particuliers vont préférer une toiture en ardoise plutôt qu’en métal, en raison de son apparence naturelle. C’est généralement le choix le plus répandu pour les maisons traditionnelles, particulièrement dans les régions où l’argile fait défaut.
    • **Coût **: les prix de l’ardoise naturelle varient entre 80 € / m² et 150 € / m², tandis que l’ardoise synthétique produite à partir de caoutchouc et de plastique recyclés coûte entre 50 € / m² et 80 € / m², sans compter l’aspect technique et la complexité du chantier.

Déposer une toiture n’est pas un projet à proprement parler dans la mesure où lorsque vous souhaitez procéder à une rénovation ou au remplacement de votre toiture, les artisans vous proposent cette prestation de base dans leur devis. De surcroît, le calcul des coûts dépendra bien sûr de la surface à déposer, du type de toiture et de l’inclinaison de votre toit, sans parler des impondérables comme la découverte de portions en très mauvais état au niveau de la charpente, qui pourraient venir alourdir la facture de manière significative. Il est cependant possible d’estimer ce type de travaux à 25 € / m², ou à environ 25 % de la facture de rénovation. Ces chiffres restent toutefois purement indicatifs.

Gouttières et solin : remplacement

Vous pouvez profiter des travaux sur votre toiture pour inspecter vos solins et gouttières. Toutes les toitures présentent à un moment ou à un autre un solin en mauvais état ou attaquée par la corrosion. En cas de défaut d’étanchéité (décollement, corrosion, fissure, etc.) l’eau pourra alors s’infiltrer entre les bardeaux et donc dans votre plafond. Et comme les fuites sont généralement petites au début, la moisissure peut tranquillement s’installer et se faire un petit nid douillet dans vos combles. Il faut savoir que certaines moisissures sont dangereuses pour la santé, en particulier vis-à-vis des personnes qui souffrent d’un système immunitaire affaibli. Une gouttière qui ne remplit pas son rôle peut permettre à la moisissure d’envahir votre toit en suivant les accumulations d’eau et les débris humides. Voire même laisser l’eau goûter et s’accumuler dans les fondations, ce qui peut entraîner encore plus de moisissures, voir pire, affaiblir vos fondations et vos murs.

Remplacement de solins

Rénover votre toiture est une bonne opportunité pour jeter à un œil à vos solins. S’ils vous semblent en bon état, inutile de les remplacer. Retirez-les avec précaution et rangez-les dans un endroit à l’abri. Veillez à prendre particulièrement soin des solins à gradin, c’est-à-dire les solins qui viennent jouxter un mur (comme ceux qui entourent une cheminée). Ce type de solins est intégré dans les bardeaux dans un souci d’étanchéité et s’ils sont en bon état, il faut les retirer avec précaution pour pouvoir vous en resservir. Voici ce à quoi vous devez faire attention lorsque vous examinez des solins :

  1. Rouille : la rouille est un signe d’humidité qui indique que la pluie (par exemple) passe au travers et que le métal subit la corrosion. Ce phénomène va avoir tendance à affaiblir les fixations du solin, qui va alors doucement glisser sous l’effet de la gravité et emporter avec lui les bardeaux environnants.
  2. Fissures : les fissures sont généralement provoquées par des tensions (rafales de vent, par exemple). Si les parties intactes restent solidement fixées au toit, la fissure en elle-même peut laisser l’eau s’écouler.
  3. Quantité excessive d’enduit : c’est là le signe qu’il y a eu un problème par le passé, un problème qui n’a pas été réparé correctement. Attention à ne pas passer outre, car ce type de négligence peut entraîner des problèmes encore plus importants dans le futur. Mieux vaut retirer et remplacer le solin concerné.

Si votre toiture présente plusieurs faces, l’angle formé par deux faces sera lui aussi recouvert avec un solin. En cas de rénovation de toiture, ce solin doit être remplacé quel que soit son état, car il est malheureusement très fragile et va se déformer au moment où vous allez l’enlever. Le remettre à sa place une fois les travaux effectués sera beaucoup plus fastidieux et difficile que d’en poser un nouveau. Du reste, l’eau de pluie s’écoule en permanence sur ce solin et il y a donc de fortes chances qu’il présente des points de corrosion plus ou moins importants, voire même des fissures. Le remplacer ne pourra qu’être bénéfique pour votre nouveau toit.

Prix d’un solin

Le solin se vend généralement en rouleau de 2 à 5 mètres de long pour 14 à 30 cm de large. En conséquence (et suivant s’il s’agit d’une bande réversible ou non), les prix peuvent varier de 15 € à 60 €. Il est possible de découper les longueurs voulues pour couvrir des formes et des angles irréguliers. Il est aussi possible de trouver des solins aux formes préétablies, et dont les prix peuvent varier de 8 à 90 €.

Remplacer les gouttières

Les gouttières sont souvent un point sensible en termes d’entretien de la maisonnée, car personne n’a vraiment envie de s’en charger, même si c’est pourtant un bon investissement (voir les prix du nettoyage de gouttière). En fait, c’est là un aspect critique lorsque vous cherchez à limiter au minimum les problèmes potentiels de votre foyer. Les gouttières se chargent d’acheminer la pluie et éventuellement la glace et la neige fondues, et surtout de garder toute cette eau à bonne distance de vos murs et de vos fondations. Si vous ne remplacez que votre toiture sans vous occuper des gouttières en mauvais état, vous ne résolvez qu’une partie du problème. De manière générale, lorsqu’il est temps de remplacer votre toiture, vos gouttières ont bien vécu et ont aussi besoin d’être remplacées (ou au moins réparées). Il est facile de remettre d’aplomb une portion de gouttière affaissée : un crochet de gouttière coûte moins de 2 € en moyenne et permettra de canaliser correctement l’eau de pluie. Le problème d’une gouttière qui s’affaisse, c’est que l’eau s’accumule dans certaine portion. Et il arrive que certains préfèrent la « solution de facilité », à savoir percer des trous pour évacuer l’eau accumulée, ce qui est parfaitement contre productif. L’eau ainsi évacuée va tomber précisément aux endroits que la gouttière était censée protéger. La section de gouttière qui a été percée doit donc être entièrement remplacée.

Prix d’une gouttière

Une gouttière en pvc coûte environ 8 € / m et un fond de gouttière (bouchon qui s’adapte aux extrémités) coûte moins de 2 €. Attention cependant à prendre des modèles correspondants (même fabricant). Selon la forme nécessaire, un raccord de gouttière peut coûter entre 10 € et 25 € et nécessite bien sûr un tuyau fermé, qui se chiffre en moyenne 4 € / m (achat à l’unité et non au mètre) ainsi qu’un coude de sortie d’environ 3 € et éventuellement une extension pour éloigner l’évacuation (environ 5 €). Attention à dimensionner la section de votre gouttière en fonction de la surface du versant et de la quantité d’eau à évacuer.

Bordure d’avant toit et soffites de toit

Si vous pensez que c’est le moment de remplacer votre toiture, vous devriez prendre le temps d’examiner vos bordures d’avant toit et soffites. La bordure d’avant toit est une sorte de plinthe qui vient cacher les extrémités des poutres et les chevrons. Les soffites quant à eux sont des décaissements destinés à camoufler le passage de tuyauterie et qui aident à évacuer l’air chaud dans les combles.

Qu’est-ce qu’une bordure d’avant toit ?

Les bordures d’avant toit, fascia ou encore planche de rive, sont parfois désignées sous le nom de « gingerbread » aux États-Unis quand elles ont une valeur décorative, car elles ne sont pas sans rappeler les maisons en pain d’épices. Elles ont pour fonction de protéger les poutres de la force des éléments et lorsqu’elles présentent des signes de fissures ou d’éclatement, il est nécessaire de les remplacer au plus vite. Il ne s’agit pas seulement de prévenir au maximum l’exposition des poutres aux intempéries : il faut surtout éviter que leurs fixations faiblissent et que la bordure en question tombe sur quelqu’un. Petit détail : la bordure de toit constitue un espace fermé privilégié pour les oiseaux et insectes qui veulent faire leur nid. Si nous n’avons pas d’insectes dangereux sous nos latitudes en dehors des guêpes, frelons et abeilles, rappelez-vous tout de même que vous êtes en hauteur et qu’une mauvaise chute est vite arrivée. Alors attention à ne pas vous laisser surprendre quand vous inspectez vos bordures de toit.

Remplacer une bordure d’avant toit :

Remplacer une bordure d’avant toit implique de conserver l’apparence générale de la façade et il faudra peut-être réaliser une coupe sur-mesure. Si le travail du bois est une de vos marottes, vous trouverez peut-être là un défi gratifiant, mais si ce n’est pas le cas, il vous faudra peut-être remplacer la bordure complète pour quelque chose de moins raffiné. Le remplacement de fascia implique généralement de clouer des planches aux extrémités des chevrons et les dimensions de ces derniers devront être prises en compte au moment de choisir les dimensions de vos futures planches de rive. L’essence de bois et le fait qu’il soit traité ou non pourra grandement influer sur le prix. Par exemple :

    • Une planche en épicéa de 22 x 220 mm pour 4 mètres coûte 26,10 €
    • Une planche en sapin de 22 x 150 pour 2,4 mètres coûte 7,10 €

Qu’est-ce qu’un soffite ?

Appelé aussi « sous face de toiture » ou « cache-moineau » un soffite est un panneau destiné à former un caisson suspendu. Les soffites sont généralement ventilés pour permettre d’évacuer l’air chaud et l’humidité dans les espaces non habités (comme les combles). Un soffite bien installé va aspirer l’air frais au sol et le faire circuler dans les combles tout en évacuant l’air chaud et l’humidité par les aérations du toit. Des combles bien ventilés présentent souvent une température 30 % inférieure à celle de combles non ventilés, un avantage non négligeable vis-à-vis de la climatisation et qui aura donc un impact direct sur le facture d’électricité. Poussières, résidus et autres miettes viennent lentement boucher les aérations des soffites, mais le plus souvent, l’encrassement est directement le fait des insectes qui viennent y faire leur nid. Une couche de peinture excessive peut également affecter le passage de l’air. Certains soffites sont fabriqués en bois, d’autres en aluminium ou en PVC. Les constants échanges de chaleurs et l’humidité vont avoir pour effet de faire pourrir le bois, d’affaiblir l’aluminium et de faire craqueler le PVC. Outre cette faiblesse, le principal défaut pour la plupart des aérations de soffites réside dans leur installation inadéquate (endroit inadapté et/ou nombre insuffisant). Au moment de remplacer votre toiture, assurez-vous d’avoir installé suffisamment d’ouvertures et qu’elles ne sont pas encombrées par l’isolation. Il est recommandé d’avoir au moins une aération de 10×10 cm pour 25 m² de combles.
Coûts d’un soffite
Une bouche d’aération ne coûte pratiquement rien, entre 2 et 5 €, tandis que le panneau en lui-même dépendra du matériau que vous allez utiliser. De manière générale, n’importe quel matériau peut faire l’affaire, même si l’il vaut mieux préférer un panneau en pvc (comme du lambris) ou en aluminium.

De quelle surface de toit ai-je besoin ?

La meilleure façon de mesurer votre toit consiste à monter prendre les mesures. Il existe des méthodes qui permettent de le faire à partir du sol, mais les estimations de coûts basées sur ces mesures présentent une marge d’erreur importante et ne prennent pas en compte certaines caractéristiques comme les lucarnes et autres formes particulières. Si l’idée de monter sur le toit ne vous enchante pas, rassurez-vous, des professionnels proposent ce type de prestations. Pour faire quelques économies, vous pouvez aussi faire appel à un ami que la hauteur n’effraie pas. Il vous restera seulement la partie mathématique à gérer, ce qui ne devrait pas vraiment poser de problème (et sait-on jamais, peut-être que votre ami est aussi à l’aise avec les chiffres qu’avec l’altitude).
Toiture à pignon : ce type de toiture ne présente pas de difficulté : facile à mesurer, la toiture à pignon est constituée de deux faces opposées et en pente. S’il n’y a pas de lucarnes ou d’autres particularités, il vous suffira de multiplier la longueur d’une face par sa largeur, puis de faire la même chose avec l’autre face et enfin d’additionner les deux résultats.
Rectangle : longueur x largeur = surface
Toiture à croupe : ce type de toiture présente des faces tout autour de la maison. Les mesures seront un peu plus délicates à prendre parce qu’il n’y pas de section carrée bien définie. La partie haute de chaque face est triangulaire tandis que la partie basse prend la forme d’un trapèze. Le calcul de la surface d’un triangle n’a rien de compliqué : il suffit de multiplier la base par la hauteur puis de diviser par deux. En ce qui concerne la surface d’un trapèze, il y a deux méthodes possibles. Vous pouvez diviser le trapèze en trois parties, un rectangle et deux triangles, calculer la surface de chaque partie et d’additionner les trois résultats. Procéder ainsi peut entraîner de petites erreurs, aussi il est plutôt recommandé d’utiliser la seconde méthode, à savoir mesurer les deux côtés parallèles (appelés bases), de les additionner puis diviser le résultat par deux et enfin multiplier par la hauteur du trapèze pour obtenir la surface.
Triangle : (base x hauteur) / 2 : surface
Trapèze : ((base 1 + base 2) / 2) x hauteur = surface
Toiture en dôme : avec ce type de toiture, les choses se corsent, et vous voudrez peut-être plutôt faire appel à un professionnel. Mais si vous avez la chance d’avoir un dôme à la forme basique (sphérique, non ellipsoïde), alors multipliez le rayon de votre dôme par lui-même, multipliez la base de votre dôme par elle-même, puis additionnez les deux résultats et multipliez par pi (3,14).
Dôme sphérique : 3,14 x (base² + hauteur²) = surface
Si votre dôme présente une forme ellipsoïde, les facteurs à prendre en compte sont nombreux et il vaut mieux faire appel à un professionnel pour prendre les mesures et faire les calculs.
Facteurs supplémentaires à ne pas négliger :

  1. S’il y a des caractéristiques particulières (verrières, velux, etc.) mesurez-les séparément. Si le toit au-dessus d’une lucarne est un simple triangle, servez-vous de la formule du triangle ci-dessus. S’il se prolonge un peu pour former un rectangle avec un côté un peu plus incliné, prenez les mesures en deux fois, une pour calculer la surface du rectangle, l’autre pour la surface du triangle. Ce cas de figure ne présente pas une marge d’erreur importante, ce qui n’aura pas d’impact significatif sur votre budget.
  2. Ne soustrayez pas les soffites, lucarnes et autres spécificités similaires au moment de calculer la surface de votre toit. Elles ne couvrent pas une surface importante alors autant les ignorer. À moins que vous ayez un toit avec une lucarne tous les 10 cm (ou cas extrême du même acabit)…
  3. Utilisez une calculatrice. Que les opérations mathématiques de base vous fassent peur ou sourire, ne prenez pas de risques. Si nécessaire, Internet regorge de calculatrices et autres sites prêts à vous rendre service.

De quelle surface de toit ai-je besoin ?

La meilleure façon de mesurer votre toit consiste à monter prendre les mesures. Il existe des méthodes qui permettent de le faire à partir du sol, mais les estimations de coûts basées sur ces mesures présentent une marge d’erreur importante et ne prennent pas en compte certaines caractéristiques comme les lucarnes et autres formes particulières. Si l’idée de monter sur le toit ne vous enchante pas, rassurez-vous, des professionnels proposent ce type de prestations. Pour faire quelques économies, vous pouvez aussi faire appel à un ami que la hauteur n’effraie pas. Il vous restera seulement la partie mathématique à gérer, ce qui ne devrait pas vraiment poser de problème (et sait-on jamais, peut-être que votre ami est aussi à l’aise avec les chiffres qu’avec l’altitude).
Toiture à pignon : ce type de toiture ne présente pas de difficulté : facile à mesurer, la toiture à pignon est constituée de deux faces opposées et en pente. S’il n’y a pas de lucarnes ou d’autres particularités, il vous suffira de multiplier la longueur d’une face par sa largeur, puis de faire la même chose avec l’autre face et enfin d’additionner les deux résultats.
Rectangle : longueur x largeur = surface
Toiture à croupe : ce type de toiture présente des faces tout autour de la maison. Les mesures seront un peu plus délicates à prendre parce qu’il n’y pas de section carrée bien définie. La partie haute de chaque face est triangulaire tandis que la partie basse prend la forme d’un trapèze. Le calcul de la surface d’un triangle n’a rien de compliqué : il suffit de multiplier la base par la hauteur puis de diviser par deux. En ce qui concerne la surface d’un trapèze, il y a deux méthodes possibles. Vous pouvez diviser le trapèze en trois parties, un rectangle et deux triangles, calculer la surface de chaque partie et d’additionner les trois résultats. Procéder ainsi peut entraîner de petites erreurs, aussi il est plutôt recommandé d’utiliser la seconde méthode, à savoir mesurer les deux côtés parallèles (appelés bases), de les additionner puis diviser le résultat par deux et enfin multiplier par la hauteur du trapèze pour obtenir la surface.
Triangle : (base x hauteur) / 2 : surface
Trapèze : ((base 1 + base 2) / 2) x hauteur = surface
Toiture en dôme : avec ce type de toiture, les choses se corsent, et vous voudrez peut-être plutôt faire appel à un professionnel. Mais si vous avez la chance d’avoir un dôme à la forme basique (sphérique, non ellipsoïde), alors multipliez le rayon de votre dôme par lui-même, multipliez la base de votre dôme par elle-même, puis additionnez les deux résultats et multipliez par pi (3,14).
Dôme sphérique : 3,14 x (base² + hauteur²) = surface
Si votre dôme présente une forme ellipsoïde, les facteurs à prendre en compte sont nombreux et il vaut mieux faire appel à un professionnel pour prendre les mesures et faire les calculs.
Facteurs supplémentaires à ne pas négliger :

  1. S’il y a des caractéristiques particulières (verrières, velux, etc.) mesurez-les séparément. Si le toit au-dessus d’une lucarne est un simple triangle, servez-vous de la formule du triangle ci-dessus. S’il se prolonge un peu pour former un rectangle avec un côté un peu plus incliné, prenez les mesures en deux fois, une pour calculer la surface du rectangle, l’autre pour la surface du triangle. Ce cas de figure ne présente pas une marge d’erreur importante, ce qui n’aura pas d’impact significatif sur votre budget.
  2. Ne soustrayez pas les soffites, lucarnes et autres spécificités similaires au moment de calculer la surface de votre toit. Elles ne couvrent pas une surface importante alors autant les ignorer. À moins que vous ayez un toit avec une lucarne tous les 10 cm (ou cas extrême du même acabit)…
  3. Utilisez une calculatrice. Que les opérations mathématiques de base vous fassent peur ou sourire, ne prenez pas de risques. Si nécessaire, Internet regorge de calculatrices et autres sites prêts à vous rendre service.

Calculer la hauteur et l’inclinaison de votre toit

Mesurer sans monter sur le toit

Vous pouvez également prendre les mesures de votre toit sans avoir à monter dessus. Les résultats obtenus ne seront peut-être pas aussi précis qu’une mesure physique directe, mais ils devraient être suffisants pour faire quelques estimations. Commencez par mesurer la surface de votre habitation en comptant les avant-toits et autres parties surplombantes (auvent, avancées, etc.). Si nécessaire, utilisez un fil-à-plomb à l’extrémité de ces surplombs pour faire une marque de repère au sol. Mesurez ensuite la distance entre cette marque et le mur le plus proche pour obtenir la longueur de votre surplomb, puis utilisez cette mesure pour en calculer la surface (voir les formules ci-dessus).

Déterminer l’inclinaison du toit

Il vous faut maintenant déterminer l’inclinaison de votre toit. L’inclinaison de votre toit est l’angle formé entre votre toit et l’horizontale. Commencez par mesurer 10 cm de toit dans le sens de la montée, à partir de l’extrémité la plus basse puis, faite une marque et laissez pendre votre fil-à-plomb à cet endroit. Utilisez ensuite un niveau pour tracer une ligne horizontale imaginaire qui part du l’extrémité la plus basse du toit et qui coupe le fil-à-plomb (vous devriez obtenir un triangle rectangle), et mesurez ainsi la longueur du fil-à-plomb. Divisez la mesure obtenue par 10 et notez votre résultat.
Vous aurez maintenant besoin d’une calculatrice qui dispose de la fonction « sinus » (sin). La calculatrice en mode scientifique de votre ordinateur ou n’importe quelle calculatrice scientifique sur Internet propose ce type de fonction (tapez tout simplement « calculatrice scientifique en ligne »)
Procédure pour la calculatrice de votre ordinateur : assurez-vous qu’elle est bien en mode « scientifique » (elle est en mode « normal » par défaut, mais il suffit de cliquer à gauche de « normal » pour sélectionner le mode « scientifique ») puis assurez-vous qu’elle effectuera bien votre calcul en degrés. Pour ce faire, cliquez sur le symbole au-dessus de MC (grisé) en haut à gauche jusqu’à voir apparaître le symbole DEG. Entrez le résultat que vous avez calculé et cliquez sur la flèche vers le haut (juste au-dessus de Pi), puis sur sin-1 pour obtenir en degré l’inclinaison de votre toit.
Procédure pour la calculatrice de Google : si vous avez tapé « calculatrice scientifique en ligne » sur Google, une calculatrice est apparue automatiquement dans votre fenêtre de résultats. Commencez par cliquer sur « Rad », juste en-dessous du champ de résultat de la calculatrice. Le bouton doit se décaler et découvrir « Deg ». Cliquez ensuite sur « Inv » juste en-dessous, puis sur « sin-1 » et entrez enfin le résultat que vous avez calculé et sur « = » pour obtenir en degré l’inclinaison de votre toit.
Il existe bien sûr d’autres méthodes et comme mentionné précédemment, un artisan pourra se charger d’effectuer ces mesures lui-même si ces instructions ne vous paraissent pas suffisamment claires.

Hauteur de toit

La hauteur du toit est un aspect majeur à prendre en compte lorsque vous voulez effectuer des travaux de réparation et de rénovation. Les toits particulièrement hauts représentent un environnement de travail dangereux, à la fois pour les artisans, pour vous et pour votre entourage (en particulier vis-à-vis du matériel qui peut glisser et tomber). Même si un artisan accepte de vous donner une fourchette de prix, ne la tenez pas pour acquise tant qu’il n’aura pas inspecté lui-même votre toit. Essayez de connaître la hauteur de votre toit dans la mesure du possible.

Calculer la hauteur de votre toit

Calculer la hauteur de toit signifie calculer la hauteur entre le point le plus bas et le point le plus haut de votre toit (et non entre le sol et le point le plus haut du toit). Pour ce faire, multipliez la largeur du toit par le nombre que vous avez obtenu (X divisé par 10).
Par exemple, si vous aviez mesuré 4 cm de verticale pour 10 cm de toit, vous avez obtenu 0,4. Si votre toit mesure 10 mètres de largeur, alors la hauteur entre le point le plus bas et le point le plus haut est de 10 x 0,4, soit 4 mètres.
Bien évidemment, un artisan voudra probablement vérifier vos mesures par lui-même. Mais connaître ces quelques informations lui permettra de se faire une première idée des mesures à prendre et de l’équipement de sécurité à mobiliser au moment de travailler sur votre toit.

Retirer d’anciens bardeaux

Retirer les anciens bardeaux est une tâche particulièrement fastidieuse aussi bien pour les artisans que pour les bricoleurs. C’est une prestation difficilement chiffrable, qui dépendra essentiellement du type d’installation, du matériau (recyclable ou non) et bien sûr de la surface en elle-même. Mais dans un souci de sécurité et d’efforts déployés, il vaut peut-être mieux engager un professionnel.
8 choses à se rappeler au moment de retirer d’anciens bardeaux :

  1. La sécurité avant tout. Il y aura probablement des bardeaux qui tombent, des éclats qui volent et d’autres débris qui vous échappent au moment d’enlever la couverture que vous voulez remplacer, alors protégez votre espace environnant, en particulier les portes et fenêtres. Pensez également à vous-même et à vos proches : il existe des systèmes qui permettent de contrôler et canaliser la chute d’objets sur le toit. Un pied-de-biche ou un marteau arrache-clou sont des outils qui vous permettront de retirer facilement les bardeaux, le plus souvent avec leurs clous. Assurez-vous également de disposer d’un bac ou d’un autre récipient de bonne taille pour recevoir les débris du toit et vous laisser un espace de travail aussi peu encombré que possible. Vous pouvez également faire preuve de prévoyance en emportant quelques bardeaux neufs avec vous, de façon à ne pas laisser la zone à l’air libre trop longtemps.
  2. Soulevez les bardeaux par section. Commencez par enlever les bardeaux et leur sous-couche par section de 50 cm à 1 mètre (suivant leur taille) au niveau de la faitière, et procédez ainsi en descendant. Une fois arrivé à l’extrémité basse du toit, remontez à la faitière et recommencez de la même manière, tout en évacuant les débris et vieux bardeaux dans le bac que vous aurez prévu à cet effet. Cela vous évitera de vous retrouver avec des piles éparpillées sur le toit, au risque qu’elles tombent ou s’envolent.
  3. Ayez conscience de votre environnement. Si vous avez une toiture en bardeaux bitumés classiques, sachez que ceux-ci sont plus fragiles en période de chaleur : ils peuvent se fissurer, voire se briser si vous marchez dessus. Vous risquez alors de passer au travers et de faire une chute plus ou moins importante. Le mieux reste de repérer l’emplacement des poutres et de faire au mieux pour ne pas s’en éloigner. Tout en restant vigilant quoi qu’il arrive.
  4. Anticipez vos trajets pour jeter les bardeaux. Commencez toujours en partant de la zone la plus éloignée de votre bac à débris. Une pile de bardeaux pèse suffisamment lourd, alors autant s’épargner des efforts et raccourcir la distance au fur et à mesure que la fatigue de la journée augmente. Astreignez-vous également à jeter les piles de bardeaux usés à intervalles réguliers. Si vous ne pouvez pas installer votre bac à débris à proximité de la maison, étendez une bâche sur une surface plane aussi près que possible (évitez tout de même les plates-bandes ou le potager) pour créer une zone de réception temporaire.
  5. N’abîmez pas les solins. Attention lorsque vous travaillez à proximité des solins. Prenez le temps de les examiner pour voir s’ils ont besoin d’être remplacés ou non. Si ce n’est pas le cas, soulevez délicatement les bords et retirez les clous ou agrafes, puis rangez-les. Ne réutilisez pas un solin fissuré ou rouillé. Attention également aux solins qui présentent une quantité excessive d’enduit : il s’agit souvent d’une réparation de fortune et il faut alors le remplacer. Quant aux solins entre deux versants, ils ne doivent jamais être réutilisés.
  6. Vérifiez votre toit : cherchez les clous encore présents et d’éventuels dégâts que vous n’auriez pas vus. Lorsqu’il ne vous reste plus qu’un mètre de toiture à découvrir, ne retirez pas directement les derniers bardeaux. Soulevez-les doucement comme vous avez fait jusque-là, mais finissez de les retirer à la main pour éviter qu’ils ne vous échappent. Ceci fait, vous pouvez maintenant remonter le long de la zone que vous avez découverte et en profiter pour vérifier qu’il ne reste pas quelques clous ou agrafes qui seraient restés plantés dans le bois. S’il y en a, retirez-les et nettoyez les derniers débris. Et avant de poursuivre, vérifiez également vos poutres à la recherche de fissures ou de section pourrie. Regardez aussi si certaines parties de la charpente présentent du jeu : c’est le moment idéal pour détecter et régler ce problème.
  7. Protégez le revêtement de votre toit et vos solins. Le revêtement de votre toit est maintenant exposé à l’air libre et il vaut mieux fixer une bâche rapidement pour le protéger, surtout si le soleil était de la partie pendant vos travaux. Ce n’est qu’une mesure temporaire, mais ça suffira pour la nuit. Le lendemain matin, retournez sur le toit et installez une barrière de protection contre l’eau et la glace. Ce revêtement doit-être appliqué de manière uniforme tout le long des bords du toit. Veillez aussi à bien couvrir les zones des solins pour éviter des affaissements dans le revêtement. Les couches de revêtement doivent se chevaucher sur 6 cm environ. Vous pouvez ensuite recouvrir le reste du toit avec du feutre saturé d’asphalte.
  8. Nettoyez votre toit et vos gouttières. Même en travaillant avec la plus grande rigueur, vous ne pourrez pas éviter de produire des déchets, des granules, de la poussière et de perdre quelques clous ou agrafes en cours de route.

Astuce pour déposer une couverture

Bardeaux, ardoises ou tuiles

De manière générale, les premières étapes pour déposer une toiture d’ardoises ou de tuiles sont les mêmes que pour une toiture de bardeaux. Cela étant, les piles de tuiles et d’ardoises sont rapidement plus lourdes et elles nécessitent plus d’allers-retours pour les enlever. D’autre part, il arrive souvent que les anciennes tuiles et les anciennes ardoises puissent resservir à d’autres projets, alors attention à ne pas casser les pièces intactes.

Toit en bardeaux de bois

Les bardeaux de bois se retirent pratiquement de la même manière que les bardeaux bitumés, à ceci près que les artisans retirent les bardeaux en procédant de manière horizontale et non verticale. La première étape, à savoir retirer la faîtière, reste la même. La suite diffère dans la mesure où retirer les bardeaux de bois de manière horizontale permet d’enrouler le revêtement qui se trouve en-dessous d’un côté à l’autre du toit. Si vous procédiez de la même manière avec un revêtement bitumé, vous vous retrouveriez avec un rouleau beaucoup trop lourd pour être manipulé en toute sécurité.

Toit en métal

Les toitures en métal ne sont pas nouvelles. Nombres de maisons datant des années 1930 sont dotées d’un toit en métal et le fait que ces toitures n’ont pas encore eu besoin d’être remplacées atteste de leur longévité. Cela étant, l’entretien de certaines de ces toitures laisse parfois à désirer et il peut être nécessaire de remplacer quelques panneaux. Pour les autres maisons avec ce type de toit, il leur manque parfois une isolation phonique moderne et le propriétaire veut souvent palier à ce manque tout en conservant un toit de grande qualité. Les toitures métalliques sont formées de grands panneaux et en installer de nouveaux implique souvent de devoir les couper sur mesures. Ces panneaux reposent sur un cadre conçu pour fournir la meilleure répartition possible du poids, un cadre qui repose lui-même sur un revêtement. Tout cela doit être retiré pour pouvoir inspecter les poutres de la charpente. Beaucoup de travail en perspective, mais qui s’avère en réalité plus rapide à effectuer que pour d’autres types de toitures, car les panneaux de métal permettent de travailler sur de grandes surfaces en une fois.

Remplacer votre toiture par une toiture différente

Il n’y a rien de particulier à savoir lorsque vous changez de type de toiture. À part bien sûr si votre nouvelle toiture est plus lourde que l’ancienne, par exemple lorsque vous remplacez des bardeaux bitumés par des tuiles ou de l’ardoise. Dans ce cas de figure, il sera judicieux de vérifier que votre charpente pourra supporter ce poids supplémentaire en demandant l’avis d’un professionnel et si nécessaire, en profiter pour demander un devis pour des travaux de renforcement.

En conclusion

Le remplacement d’une toiture représente beaucoup de travail et vous pouvez rencontrer toutes sortes de complications en cours de route. Il se peut que votre charpente soit en plus mauvais état que vous ne le pensiez, ou encore que votre toiture soit déposée mais que la livraison des nouveaux bardeaux ou du nouveau revêtement ait pris du retard… Tous ces impondérables et bien d’autres encore font que la majorité des propriétaires, même ceux qui savent ce qu’ils font, préfèrent faire appel à un artisan. Mais dans la mesure où un toit est censé durer 25 ans voire aussi longtemps que votre maison, l’investissement peut très bien en valoir la peine, professionnel ou pas.
\¹ Ces tarifs sont donnés à titre indicatif et ne représentent en rien une valeur de référence. Les moyennes sont issues de catalogues de fabricants, revendeurs en ligne et sites marchands. Besoin d’installer d’installer un nouvelle toiture ou de la remplacer?